LA TUNISIE VERTE
Fondée le 19 Avril 2004
LA CHARTE DU PARTI
"LA TUNISIE VERTE"
1- Chaque
citoyen a le droit de vivre dans un environnement équilibré, sain et favorable
à la santé.
2- Chaque
citoyen a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de
l’environnement.
3- Toute
personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à
l’environnement.
4- Tout
développement doit être durable et toute politique doit avoir une triple
dimension économique, environnementale et sociale.
5- Tout
citoyen a le droit d’accéder aux informations relatives à l’environnement
détenues par les pouvoirs publics et a le droit de participer à l’élaboration
des politiques et les prises de décisions ayant une incidence sur
l’environnement.
6- L’éducation
et la formation à la préservation des ressources naturelles et la protection de
l’environnement doivent être accessibles à tous les citoyens.
7- La
recherche et l’innovation technologique doivent apporter leur concours à la
préservation et à l’amélioration continue de l’environnement.
Peut-on qualifier l’été 2003 comme étant la saison la
plus catastrophique et dramatique du 3ème millénaire ? En Europe,
plusieurs milliers de morts du 3ème âge sont victimes de la montée subite de la
chaleur et du dérèglement climatique. Des dizaines de milliers d’hectares de
forêts sont détruits par le feu et les incendies, principalement provoqués par
la sécheresse. Des millions d’arbres détruits (certains sont plus que
centenaires). Ces arbres qui nous font vivre, nous aident à respirer et
absorbent la pollution ... !
Le tarissement systématique des sources et des voies
d’eau, déséquilibre de l’écosystème de certains forêts et atteinte profonde à
la biodiversité de la nature, pic d’ozone, réchauffement de la planète et
dernièrement inondations dans le Sud de l’Europe et en Tunisie, tels sont les
défis du monde contemporain.
Les pays industriels et riches sont principalement
responsables de cette situation .Ces pays refusent toute demande des pays
pauvres et mouvement écologique mondial concernant la limitation des émissions
de gaz à effet de serre produits par leur industries et leur consommation
excessive d’énergie.
Pire encore, ils sont en train de transférer leurs
usines polluantes dans les pays pauvres et d’évacuer secrètement leurs déchets
nucléaires dans certains pays sous développés.
Rapport général sur
l’état de l’environnement en TUNISIE
Dans un pays démocratique, l’information sur l’état de
l’environnement est fondamentale. Elle doit être libre d’accès et permettre à tous
les citoyens d’en prendre conscience, afin de se prendre en charge et d’œuvrer
quotidiennement pour l’amélioration de leur cadre de vie par la lutte contre
toutes les formes de dégradation des ressources et de l’environnement.
Un citoyen bien informé est un militant écologique
potentiel .Nous sommes tous concernés par notre environnement ; notre
devoir de savoir et d’agir doit contribuer à protéger notre avenir et celui de
nos enfants. La société civile se doit de relever ces défis. Si actuellement
les éléments les plus sensibilisés car informés militent individuellement ou en
petits groupes ; dans des institutions ou des associations de protection
de l’environnement, il est temps que tous ces militants s’organisent autrement
pour défendre leurs idées et leurs programmes d’actions pour protéger notre
peuple, nos villes et nos campagnes ,nos ressources naturelles et notre
environnement donc notre cadre de vie.
La Tunisie est un pays aride et semi-aride recevant en moyenne 230mm/ an ; ainsi nous sommes toujours tributaire d’un climat instable et changeant depuis 20ans ; la pluviométrie nous indique un grand déséquilibre entre le nord ( 1500 mm ) , le centre ( 300 mm ) et le sud ( 150 mm ) ; plus de 77% des volumes d’eau des barrages sont situés dans le nord ( et le reste est situé dans le centre et le Cap bon ), et aucune réserve d’eau au sud .
La Tunisie est un pays aride et semi-aride recevant en moyenne 230mm/ an ; ainsi nous sommes toujours tributaire d’un climat instable et changeant depuis 20ans ; la pluviométrie nous indique un grand déséquilibre entre le nord ( 1500 mm ) , le centre ( 300 mm ) et le sud ( 150 mm ) ; plus de 77% des volumes d’eau des barrages sont situés dans le nord ( et le reste est situé dans le centre et le Cap bon ), et aucune réserve d’eau au sud .
Les eaux souterraines, profondes et peu profondes
occupent une place primordiale dans la politique générale des eaux en Tunisie.
Ces réserves compensent le déficit régulier de notre
pluviométrie. le renouvellement des eaux souterraines nécessite de grands
travaux pour mettre en place un système de récupération des eaux de
ruissellement des pluies ; d’un autre coté il faut faire la chasse au
gaspillage de l’eau ( 34% des eaux de la " Sonede" sont considérés
perdus par négligence ) ; quant aux autres procédés de récupération des
eaux usées et le dessalement des eaux , ils restent coûteux et difficilement
réalisables .
Depuis de années des villes du Sud vivent sous le choc
du drame de l’eau.
Parmi ces villes Gafsa est parmi les villes les plus touchées, les Oasis sont menacés par le tarissement de ses sources, leur biodiversité est très menacée ; alors qu’elles constituaient un véritable refuge pour des centaines de familles pendant l’été qui viennent se rafraîchir et se protéger de la chaleur torride de l’été, auprès de ses sources thermales et ses cours d’eau. Ces oasis sont actuellement désertés, mal cultivés et menacés par une urbanisation sauvage. Avec le tarissement de ces ressources, l’histoire, le patrimoine et l’éco- système sont en train de disparaître à jamais.
Parmi ces villes Gafsa est parmi les villes les plus touchées, les Oasis sont menacés par le tarissement de ses sources, leur biodiversité est très menacée ; alors qu’elles constituaient un véritable refuge pour des centaines de familles pendant l’été qui viennent se rafraîchir et se protéger de la chaleur torride de l’été, auprès de ses sources thermales et ses cours d’eau. Ces oasis sont actuellement désertés, mal cultivés et menacés par une urbanisation sauvage. Avec le tarissement de ces ressources, l’histoire, le patrimoine et l’éco- système sont en train de disparaître à jamais.
1- LE SOL
Le taux moyen de fertilité au nord du pays est de 2%
(taux des matières organiques), au centre ce taux est de 1,5% et il est de 1%
au sud. Il est à constater que là où l’élevage est rare, le sol s’appauvrit, le
taux du couvert végétal ne représente que 6,4% de la surface globale des terres
agricoles.
Durant la période 1990 / 2001, des grands travaux de végétalisation, de reboisement, d’aménagement des parcours des travaux de conservation des eaux et du sol (CES) ont été engagés mais les résultats sont restés faibles par manque de crédits (seulement 36% des crédits nécessaires ont été engagés par rapport aux besoins prévus). Toutefois l’une des raisons de ces résultats mitigés reste la faible participation de l’agriculteur par manque de mobilisation, de sensibilisation et d’encadrement.
Durant la période 1990 / 2001, des grands travaux de végétalisation, de reboisement, d’aménagement des parcours des travaux de conservation des eaux et du sol (CES) ont été engagés mais les résultats sont restés faibles par manque de crédits (seulement 36% des crédits nécessaires ont été engagés par rapport aux besoins prévus). Toutefois l’une des raisons de ces résultats mitigés reste la faible participation de l’agriculteur par manque de mobilisation, de sensibilisation et d’encadrement.
Actuellement tous ces travaux qui sont complémentaires
risquent de se dégrader au fil des ans, s’ils ne sont pas consolidés et
élargis.
Les investissements accordés aux travaux de CES ne représentent que 56% du coût prévu par la stratégie de protection des ressources naturelles.
Les investissements accordés aux travaux de CES ne représentent que 56% du coût prévu par la stratégie de protection des ressources naturelles.
2- L’AIR ET LA POLLUTION
ATMOSPHERIQUE
Au Niveau local et régional, la pollution atmosphérique
est concentrée essentiellement dans les zones industrielles de Sfax, de Gabès,
dans le bassin minier de Gafsa et dans la zone de Bizerte (l’usine d’El Fouledh
reste un facteur de pollution en puissance) L’effet de serre et
l’appauvrissement de la couche d’Ozone stratosphérique sont le résultat de la
pollution industrielle et de la consommation excessive de l’énergie.
D’après les statistiques de 1994, la dioxide de
carbone (CO2) représente le premier gaz a effet de serre avec 15millions de
tonne par an.
Le secteur énergétique en est responsable aux 2/3, les écosystèmes des végétaux et surtout l’olivier ont une capacité d’absorption du CO2 de 5,5 millions de tonnes ; ce qui souligne l’importance de la sauvegarde du couvert végétal et la protection des ressources naturelles et des écosystèmes en général.
Le secteur énergétique en est responsable aux 2/3, les écosystèmes des végétaux et surtout l’olivier ont une capacité d’absorption du CO2 de 5,5 millions de tonnes ; ce qui souligne l’importance de la sauvegarde du couvert végétal et la protection des ressources naturelles et des écosystèmes en général.
Sous l’effet de serre, selon une évaluation mondiale,
la température moyenne peut augmenter de 3 à 7 ° C d’ici l’an 2010.
Les conséquences de cette augmentation sont très
graves pour la planète :
1- l’augmentation
du niveau des eaux de mers qui peut engendrer la disparition de beaucoup
d’îles, des grands fleuves et de leurs populations.
2- une
atteinte au niveau local du secteur économique qui longe le littoral (Hôtels et
résidences).
En tant que pays situé à proximité de l’Europe , la
Tunisie est considérée comme un pays à risque , en subissant les aléas des
conditions atmosphériques et les effets de serre de la pollution atmosphérique
en Europe . La Tunisie qui a ratifié la convention des Nations Unies sur les
changements climatiques en juillet 1993, doit encourager comme tous les pays
démocratiques la prise en charge de ce problème par la société civile sans
exclusive.
3- LA BIODIVERSITE
BIOLOGIQUE
La pollution atmosphérique est une grande menace pour
la diversité biologique de la nature et tout notre couvert végétal. Le
développement économique de notre pays s’en trouve directement affecté.
En effet la Tunisie possède une grande diversité de
richesses naturelles qui se trouvent menacés par la pollution atmosphérique ;
on dénombre :
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Avec cette diversité des écosystèmes le nombre des
espèces végétales et animales est parmi les plus riches et les plus variés dans
le monde. La principale menace pour cette richesse qui peut altérer la
diversité biologique des écosystèmes, reste la pollution et la dégradation des
ressources par l’intervention de l’homme. C’est pourquoi on a crée des aires
protégées et des réserves naturelles.
Les aires protégées qui regroupent une biodiversité
rare et spécifique et des espèces menacées de disparaître couvrent une
superficie d’un million d’ ha.
4- LA PROTECTION DE LA
FAUNE
4-1- Les Oiseaux : pas moins de 352 espèces ont
été recensés en Tunisie. Cette faune est constituée d’espèces sédentaires et
d’immigration saisonnière. Certaines espèces traversent des milliers de
kilomètres pour hiverner dans les zones humides de la Tunisie. 56 espèces sont
considérées comme rares et vulnérables ; certains sont menacés
d’extinction de l’ensemble de la planète ; 35 espèces sont protégées ou
doivent l’être.
4-2- Les animaux : actuellement la Tunisie est
peuplée de 78 espèces de mammifères dont 28 sont des espèces rares et 7 espèces
protégées ou menacées d’extinction comme le lion d’Atlas (éradiqué en 1927) et
le guépard.
Notre pays est mondialement connu par la diversité de
la classe des reptiles qui comptent 63 espèces connues et 54 sont menacées et
vulnérables.
Parmi ces reptiles, le lézard (fouette à queue) qui
est un animal désertique connu par sa grande capacité d’adaptation, il peut
jeûner pendant 16 mois. Malheureusement on continu à le chasser et le tuer pour
sa chair (guérisseuse) ou pour le vendre empaillé aux touristes.
4-3- La faune des invertébrés (insectes, arachnides et
gastéropodes) est mal connue et mal étudiée ; néanmoins, l’inventaire
national forestier l’évalue à plus de 758 espèces. Les invertébrés se trouvent
protégés par la convention de Washington (CITES).
4-4- La faune marine : elle se compose de plus de
mille espèces d’invertébrés dans les sites de zoo plancton ; cette faune
constitue une diversité biologique très riche à l’échelle méditerranéenne.
5- LA FLORE TERRESTRE
est riche de 2163 variétés et 780 espèces exotiques
introduites par les centres de recherches depuis des siècles et on dénombre 103
espèces très rares.
5-1-LES OGM (les organismes génétiquement
modifiés) : Certains chercheurs surtout aux Etats Unis d’Amérique et dans
les laboratoires privés ont réussi à introduire des espèces végétales ou
animales dont les barrières génétiques crées par la nature ont été brisés et
modifiés !!
Quant à l’introduction des OGM en Tunisie, il y’ a eu,
et il doit y avoir une politique très vigilante dans leur introduction, selon
l’avis des experts, mais il ne faut pas négliger l’apport de ces recherches
scientifiques et leurs effets bénéfiques pour le développement de notre
agriculture.
6- L’OCCUPATION DES
TERRES ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Le climat de notre pays est aride, les zones humides
couvrent près de 6% des 16,4 millions d’hectares pour l’ensemble du pays ;
les régions semi-arides couvrent 16,4 % et les désertiques 77,6%. Les déserts
permanents couvrent plus de 20% du territoire. Les terres du Nord sont très
sollicités par les céréalicultures et l’arboriculture mais se trouvent menacées
par l’érosion hydrique, celles du Sud sont menacées par la désertification en
raison du surpâturage et des défrichements excessifs.
Des pertes des terres agricoles sont
enregistrées ; chaque année 19000 hectares sont perdues par la croissance
urbaine, l’érosion hydrique, la salinisation ou la désertification qui se
répartissent comme suit :
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6-1- Les paysages :
La population tunisienne s’intéresse de plus en plus
aux paysages (Écologique, visuel, géographique, artistique et sociologique).
Un arsenal juridique protège les paysages
tunisiens : Le décret 91/362 du 13 Mars 1991 et le décret 95/72 du 24
juillet 1995 portant création de l’APAL, Le code des forêts de 1988 pour
protéger les forêts, le décret 83/67 du 11novembre 1983 pour la protection des
terres agricoles, le code CTU 94/122 du 28novembre 1994 pour la protection des
espaces verts. Toutes ces lois font intervenir plusieurs acteurs (agriculteurs,
propriétaires fonciers, promoteurs immobiliers, entreprises industrielles ou
commerciales et services publics) qu’il faut mobiliser pour mettre en pratique
ces lois afin de protéger le droit écologique.
6-2- L’aménagement du territoire et
l’environnement :
La pollution industrielle, la concentration urbaine,
la pression sur les ressources naturelles et l’atteinte à l’équilibre des
écosystèmes marins sont des problèmes qui affectent les milieux urbains et
ruraux .d’où l’importance de l’aménagement du Territoire afin de définir les orientations
générales en matière d’extension et de développement urbain.
6-3- Le littoral et les îles :
La Tunisie compte 1300 km de côtes dont 575km de
plages sablonneuses ; et le littoral présente plusieurs types de
côtes :
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6-3-1- Les pressions sur le littoral :
a) l’implantation des zones industrielles et de
certaines unités industrielles polluantes affectent le golfe de Gabès où le
complexe chimique rejette du phosphorer et d’autres produits polluants.
b) dans d’autres régions se sont les industries agro-
alimentaires (huileries par ex.) et les industries textiles qui sont polluantes
pour l’environnement.
c) l’implantation des unités touristiques sur des
sites littoraux provoque l’urbanisation du littoral soit 27% de la surface et
60% de la population.
Les côtes tunisiennes sont soumises à plusieurs formes
de pressions et doivent être mieux protégées en matière de protection de
l’environnement et la préservation de l’équilibre écologique (problème de rejet
des eaux usées en mer)
6-3-2- Les îles tunisiennes :
Elles se répartissent en :
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L’île de Jerba étant très proche du continent, facile d’accès (avions routes et bacs), elle a acquis une infrastructure hotelière très dense, mais il faut veiller à la protection des sites car il y’ a un risque de destruction des cordons des dunes, et les mécanismes d’érosion marine commencent à réduire la taille des plages, et l’activité touristique commence à effacer l’identité culturelle de l’île.
6-3-3-Les villes :
La population des villes ne cesse de progresser et la
campagne se vide des jeunes donc se dépeuple. La population urbaine compte 5,9
millions d’habitants en 1999 ; les régions du littoral concentrent 79% de
la population urbaine du pays ; les gouvernorats du grand Tunis (Tunis,
Ariana, Ben Arous, La Manouba) concentrent 32% de la population urbaine de la
Tunisie.
6-3-3-1-Les pressions sur la ville :
La ville consomme de plus en plus et rejette plus de
déchets. Les problèmes de la ville se manifestent au niveau du logement, du
quartier du lieu de travail ; l’amélioration du cadre de vie implique plus
d’eaux usées à rejeter et plus de collecte des déchets solides ménagers. La
croissance rapide des villes a impliqué un développement urbain en dehors des
plans d’aménagement et ce à cause de ce qui suit :
1- la chute des prix des terrains à l’extérieur des
limites des plans d’aménagement.
2- une demande importante de logements non satisfaite.
3- l’arrêt de la construction du locatif par le secteur public.
3- l’arrêt de la construction du locatif par le secteur public.
4- l’orientation de la construction de logements de
standing à l’intérieur du grand Tunis où la mévente est totale (le coût du m2
est de 1000 DT et plus) au lieu de construire des logements économiques et
sociaux.
Les statistiques montrent que nous consommons 3600 ha /an prises sur les terres agricoles
Les statistiques montrent que nous consommons 3600 ha /an prises sur les terres agricoles
Le secteur de la construction est un consommateur de
granulés et de graviers, ce qui engendre une modification des zones
alluvionnaires et une dégradation des paysages et des émissions de poussière
(problèmes des carrières à étudier) La fabrication des matériaux de
construction engendre des émissions de polluants (La poussière). Le transport
provoque une pollution de l’air, des nuisances sonores et des risques
d’accidents.
6-3-3-2-Les rejets liquides :
La production des eaux usées collectées urbaines est
de 275millions de m3/an ; le réseau de l’ONAS collecte 190millions de m3/
an ; le taux de branchement au réseau ONAS est estimé à 73%. Ainsi 27%
environ ne sont pas encore reliés à l’ONAS ; le rejet se fait dans le
milieu naturel.
6-3-3-3- Les déchets urbains :
ils constituent une source de pollution importante de
l’environnement en raison des risques de contamination de l’air. La production
annuelle est de 1,7 millions de tonnes de déchets solides ménagers (soit 0,5 kg
/ jour et par personne). Dans la plupart des villes, l’enlèvement et
l’évacuation des déchets s’effectuent par des moyens inadaptés et les décharges
sont peu contrôlés.
6-3-3-4- l’alimentation en eau potable :
le taux de branchement urbain à l’eau potable a
atteint 97% des ménages ; la consommation est de 96L/jour et par personne.
D’une manière générale, les villes sont relativement propres (assainissement et
ordures ménagères) sauf que l’expérience de la privatisation de l’enlèvement
des ordures ménagères a enregistré des résultats mitigés et nécessitent une
réflexion approfondie. Mais le problème essentiel reste la pollution de l’air
due à la circulation automobile. Une politique environnementale doit être mise
en place pour la limitation de la circulation à l’intérieur des villes et le
développement du transport public urbain de qualité et une amélioration des
correspondances entre les différents moyens de transport (chemin de fer, métro
- léger ; bus) afin de réduire la pression de la circulation.
Pour que nos villes offrent une meilleure qualité de
la vie, il serait opportun de revoir la conception architecturale à
l’accidentelle qui obéit uniquement à la logique de rentabilité économique et
foncière et la faible performance de la gestion urbaine. Sur les 260 communes
que compte le pays, seul une vingtaine sont en mesure de remplir leurs
obligations en matière de gestion urbaine.
6-4- La qualité de logement :
Le nombre de personne par logement en 1994 et de 5,24
avec la baisse de la taille des ménages 4, 9 en 1944 et 4,65 en 1999.
L’électricité et l’eau sont fournis sur la quasi- totalité des logements
urbains.1/3 des logements n’est pas reliées à l’ONAS et l’évacuation se fait
par l’intermédiaire de solutions individuelles ou de fosses septiques dans les
quartiers péri- urbains.
7 - L’accessibilité à
l’emploi
L’implantation des industries dans les zones éloignées
engendre une forte demande de transport Urbain. Des retours au domicile en
heure de pointe dépassant parfois plus de 2 heures.
La répartition mono fonctionnelle des espaces est
préjudiciable à l’accessibilité à l’emploi ; Les services tertiaires et
l’industrie présentent des tendances de localisation distincte et des
conséquences multiples sur l’environnement et la qualité de la vie. Cette
organisation mono fonctionnelle engendre.
Congestion du trafic et une pollution de l’air par les émissions de véhicule
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8 - Les effets sur l’environnement
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-
Eaux
usées domestiques
-
Eaux
usées industrielles
- Eaux de ruissellement
agricoles.
Les eaux usées domestiques, sont acheminées vers les
stations d’épuration (si le réseau ONAS existe) ainsi que les eaux de
ruissellement urbaines. Quant aux eaux de ruissellement agricoles, elles
s’infiltrent dans le sol. BOUES de station d’épuration.
En Tunisie, les boues des stations d’épuration sont mises en décharge.
Les eaux usées brutes peuvent être rentabilisés en agriculture ce qui peut être à l’origine de beaucoup de maladies infectieuses. Mais en Tunisie, nous constatons l’absence d’épidémie de ces maladies et l’impact de la rentabilisation des eaux usées en agriculture n’est pas préoccupant.
Le plus préoccupant actuellement est les eaux usées non collectées. Cette eau est soit éliminée par un système autonome ou s’écoule superficiellement.
Cette situation se présente dans les zones rurales ou dans les petites villes non encore prises en charge par l’ONAS ou dans certains quartiers d’habitat spontanée. La pollution des eaux usées non collectées pose un problème de salubrité et d’hygiène et un risque sanitaire surtout pour les enfants de ces quartiers. L’eau usée éliminée sur place présente un risque de contamination des nappes phréatiques.
En Tunisie, les boues des stations d’épuration sont mises en décharge.
Les eaux usées brutes peuvent être rentabilisés en agriculture ce qui peut être à l’origine de beaucoup de maladies infectieuses. Mais en Tunisie, nous constatons l’absence d’épidémie de ces maladies et l’impact de la rentabilisation des eaux usées en agriculture n’est pas préoccupant.
Le plus préoccupant actuellement est les eaux usées non collectées. Cette eau est soit éliminée par un système autonome ou s’écoule superficiellement.
Cette situation se présente dans les zones rurales ou dans les petites villes non encore prises en charge par l’ONAS ou dans certains quartiers d’habitat spontanée. La pollution des eaux usées non collectées pose un problème de salubrité et d’hygiène et un risque sanitaire surtout pour les enfants de ces quartiers. L’eau usée éliminée sur place présente un risque de contamination des nappes phréatiques.
8-1- Les eaux usées industrielles :
Ces eaux présentent des produits de contamination
toxiques (huiles graisses, margines, acides etc....)
La mise en service de la première station industrielle
de traitement des eaux usées à Ben Arous en 2001 a permis la dépollution du Lac
Sud de Tunis.
8-1-2-Les eaux de ruissellement urbains :
Elles sont également assez polluées (pollution de
l’atmosphère) et véhiculent ces pollutions vers les milieux récepteurs.
8-1-3- Les eaux de ruissellement agricoles :
L’usage des engrais chimiques et le recours aux
pesticides ont permis une augmentation considérable des rendements agricoles
mais épuisent le sol et la rendent inculte à moyen terme. Il faudra laisser au
repos ces sols pendant 50ans pour régénérer à nouveau. Les métaux et
métalloïdes toxiques (cadmium, le chrome, le cuivre, l’arsenic, vanadium ...)
contenus comme des impuretés dans les superphosphates, s’accumulent dans les
sols et peuvent passer dans les plants cultivés. Les lacs collinaires récemment
crées et les périmètres irrigués crées autour et qui utilisent des engrais
chimiques se trouvent menacées par le lessivage des engrais et leur
ruissellement vers les lacs , le cheptel qui vient s’abreuver dans ces lacs a
été contaminé et la rentabilité du lac compromise . Donc une attention
particulière doit être accordée à ces problèmes.
8-1-4- Les déchets solides :
On compte :
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La gestion des déchets ménagers a été confiée a des
décharges contrôlées des les chefs - lieux des communes
8-1-5- Les déchets particuliers :
Ce sont les boues contaminées des stations de Pré
traitement des eaux usées industrielles ; les des forages pétroliers, les
déchets des soins, les boues de traitement de surfaces.
8-1-6- Les déchets d’emballages :
L’ANPE a lancé un programme de collecte rémunéré des
emballages plastiques recyclables, avec les collectivités locales.
8-2- Les émissions atmosphériques :
La pollution atmosphérique constitue une des atteintes
à l’environnement des plus ressenties dans la vie quotidienne ; le dioxyde
de carbone (CO2) est le plus important polluant, le SO2 le anhydride sulfurique
se transforme dans l’air en acide sulfurique (STEG - Goulette II et la
STIR) ; ce secteur constitue une source de pollution atmosphérique 94,5%
d’émissions CO2. Toutefois la pollution atmosphérique n’a pas atteint des
niveaux inquiétants. Par contre la Tunisie est exposée aux effets de
changements climatiques (perturbation des cycles hydrologiques, élévation des températures,
et montée du niveau de la mer qui peut affecter les activités du littoral.
8-2-1-Le buit :
a partir d’une certaine intensité, le bruit peut être
dangereux pour l’organisme ; certains métiers sont plus exposés aux effets
du bruit que d’autres ; la baisse auditive est constatée ; Le bruit
du trafic routier, de la circulation et le trafic aérien sont ressenties par la
population urbaine.
Les autres sources sonores sont :
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8-2-2- La lutte contre le bruit
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D’une façon générale la nuisance sonore en Tunisie
commence à générer le citoyen sérieusement. Il est temps d’élaborer une
stratégie nationale de lutte contre les nuisances sonores accompagnées des
mesures réelles à prendre.
9- Les Activités Humaines
9-1- L’agriculture :
L’Agriculture est le principal consommateur de sol et
d’eau. Elle constitue une source importante de pollution par les nitrates, les
phosphates et les pesticides. Entre 1960 et 2000, la production agricole a été
multipliée par 3,5 avec une croissance annuelle de 3,5 %. Durant la même
période la population a été multipliée par 2,42. Les techniques de production
se sont modernisées. La mécanisation et l’utilisation sont engrais chimiques se
sont développées. Les effets des activités agricoles sur l’environnement
peuvent être bénéfiques mais aussi nuisibles tels que :
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L’Agriculture accapare actuellement 83 % des
ressources en eau du pays. Pour les prochaines années, le problème de l’eau va
se poser pour les autres secteurs. D’autre part, la qualité de l’eau commence à
poser des problèmes dans certaines Régions en termes de salinisation du sol, de
pollution des eaux souterraines et de surface par les engrais et les
pesticides. 3 millions d’hectare du Centre et Nord subissent une forte érosion
et plus de 7 millions d’hectares au Sud sont affectés par le processus
d’ensablement et de salinisation secondaire.
L’utilisation des engrais chimiques est passée de 5 kg
/ ha en 1960 à 22 kg/ha actuellement. Le nombre de tracteurs pour 1000 ha est
passé de 2 en 1960 à 7 actuellement cela a certainement amélioré les rendements
et a contribué à améliorer le rendement de l’Agriculture, mais a épuisé les
ressources naturelles. La superficie des terres inaptes aux cultures atteint
480.000ha. La 2/3 des superficies agricoles se situe en zone aride.
Pour répondre à une demande alimentaire croissante et
pour se maintenir compétitif on a utilisé plus de substances agro- chimiques,
de machines et connaissances. Si cette pratique, continue ou s’intensifie,
beaucoup de nappes phréatiques risquent une salinisation irréversible, les
espèces génétiques seront menacées et risquent même de disparaître, les sols
risquent une dégradation et une contamination par un excès de produits
chimiques.
L’accélération du progrès technique commence à épuiser
les ressources et le recours de plus en plus important des engrais et des
pesticides menace le sol, l’eau et l’air.
Il est temps de revoir ces pratiques agricoles
nuisibles à l’environnement et sauvegarder les ressources agricoles du pays.
Tel est l’équilibre à rechercher.
9-2- L’industrie :
La Tunisie est dotée d’un tissu industriel composé de
10.000 entreprises (près de la moitié ont moins de 10 personnes, comme
effectif). Le développement économique en TUNISIE s’est accompagné par un
effort important d’industrialisation du pays avec pour objectif la création
d’emploi tout en oubliant la protection de l’environnement et les éco-
systèmes. Les effets positifs de l’augmentation de la production, la création
d’emploi, et de la capacité d’exportation ont eu pour effets négatifs le
déséquilibre régional, la pollution de l’eau, de l’air, du sol.
9-3- Pollution de l’eau :
Industrie du bois, fabrication de meubles et du
papier, les industries métalliques et métallurgique.
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Le mono oxyde de carbone, l’ammoniac, le dioxyde de souffre, les poussières, l’oxyde d’azote, les principaux polluants sont rejetés.
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La qualité de l’air est encore bonne, mais des seuils
de pollution sont atteints près des sites industriels polluants (TUNIS, SFAX,
GABES, BIZERTE).
Pollution de
l’eau : inexistence des stations de pré- traitements des eaux usées
industrielles (sauf la station de Ben Arous)
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9-4 - Le Transport :
Le transport comporte 4 sous- secteurs, le transport
aérien, maritime, ferroviaire et routier. Le trafic aérien est assuré par 7
aéroports :
Tunis-Carthage,
Monastir - Habib Bourguiba,
Monastir - Habib Bourguiba,
Djerba- Zarzis,
Sfax- Thyna,
Tozeur-Nefta,
7novembre -Tabarka,
7novembre -Tabarka,
Gafsa -Ksar.
En 2001 la capacité globale a dépassé les 10 millions de passagers. L’aéroport de Tunis- Carthage est le plus important, ceux de Monastir et Djerba sont les principaux seuils d’entrée des Touristes. Tunis-Air - 1ère compagnie aérienne du pays, dessert plus de 55 destinations Internationales et à une flotte de 31 avions. L’Office de l’OACA assure la gestion des aéroports et le contrôle de la navigation aérienne. Le Trafic maritime assure 95 % des échanges de la Tunisie avec l’extérieur. L’infrastructure partenaire est composée de 8 ports de commerce.
Tunis-Goulette : Navires conventionnels,
car-ferry et navires croisière.
Radès : Ensemble du Trafic Routier et conteneurisé et une part du trafic de VRAC (Céréales et hydrocarbures).
Radès : Ensemble du Trafic Routier et conteneurisé et une part du trafic de VRAC (Céréales et hydrocarbures).
Bizerte : Trafic pétrolier
Sousse : Marchandises diverses
Sfax : Polyvalent
Gabès : Produits chimiques
Zarzis : Exploitation CRUDE OIL
Skhira : Pétrole
La flotte Tunisienne est composée de 13 navires (6
Unités de marchandises diverses et générales) ; 11 Unités de vrac liquide,
1 Unité de vrac sec, 2 routiers et 2 car-ferry. Cette flotte totalise 190.000
mille tonnes est exploitée par la CTN.
L’office de la marine marchande et des ports assure la gestion des ports, le remorquage et le pilotage, l’entreposage et le gardiennage des cargaisons dans les ports régionaux. La STAM assure la manutention dans le complexe portuaire de Tunis- Goulette- Radès.
L’office de la marine marchande et des ports assure la gestion des ports, le remorquage et le pilotage, l’entreposage et le gardiennage des cargaisons dans les ports régionaux. La STAM assure la manutention dans le complexe portuaire de Tunis- Goulette- Radès.
9-4-1- Le transport ferroviaire :
Le réseau couvre 2374 km et est à voie unique (94 %).
Un réseau ferroviaire type métro-léger sur 50 km à Tunis. La SNCFT assure le
transport des voyageurs grande ligne Tunis- Gabès et Tunis- Frontière
Algérienne et le Transport Banlieue Sud et Banlieue de Sahel) et le Transport
de phosphates et marchandises diverses. La SNCFT a transporté 37 millions de
voyageurs et 134 millions de tonnes de marchandises en 2000. SMLT :
Transport ferroviaire par métro- léger dans le grand Tunis 120 millions de
voyageurs en 2000 ; Le réseau routier couvre environ 26000 Km dont 11700
de routes revêtues. Les routes classées sont de 6000 km dont 200 km autoroutes
déjà en exploitation (Tunis M’saken en 150 km et Tunis Bizerte 50 km) avec 754
millions de voyageurs en 1994 la route domine les transports terrestre de
voyageurs.
SNTRI : 4,4 millions de voyageurs
SNT : 327,4 millions de voyageurs
12 sociétés Régionales de Transport - 305,6 millions
de voyageurs. Le transport de marchandise comprend 200 entreprises (TIR 30) et
500 transporteurs individuels (45.000 tonnes transportées dont 7000 pours le
TIR).
La pression du transport sur l’environnement s’explique par :
La pression du transport sur l’environnement s’explique par :
9-4-2- la consommation d’énergie :
Pollution atmosphérique, sonore ou marine Accidents de
la route. Le transport consomme 1/3 de la consommation d’énergie et le transport
terrestre en accapare 72 %. Le transport maritime constitue la principale
source de pollution marine, plusieurs bateaux déversent leurs polluants et
notamment les hydrocarbures dans les bassins portuaires et les fonds marins.
En 2001, le parc de véhicules particuliers s’élève 700.000 unités dont la 3/4 consomme de l’essence .Un rajeunissement du parc a été constaté. Cependant les véhicules de transport rural, les camions, les camionnettes ISUZU et 404 bachés n’ont pas été changés ce qui aggrave la pollution atmosphérique routière.
En 2001, le parc de véhicules particuliers s’élève 700.000 unités dont la 3/4 consomme de l’essence .Un rajeunissement du parc a été constaté. Cependant les véhicules de transport rural, les camions, les camionnettes ISUZU et 404 bachés n’ont pas été changés ce qui aggrave la pollution atmosphérique routière.
L’ensemble du parc dégage CO2, CO, Nox, SO2... Les
accidents, corporels sont en progression En 1999 il y a 9900 accidents ayant
causé la mort de 1299 personnes et blessé 13.000. La qualité de la vie en
milieu urbain se dégrade à cause de la voiture particulière (embouteillage -
stationnement anarchique, bruits, pollution...).
Une nouvelle politique en faveur du transport en
commun doit être définie (extension du métro, électrification du chemin de fer,
taxis collectifs, covoiturages et limitation de la circulation de la voiture
particulière). Faute de quoi, Tunis d’ici quelques années deviendra ingérable
et offrira le visage désolant de certaines capitales africaines. La lutte
contre la pollution doit être menée avec la plus grande célérité, afin que nos
enfants puissent respirer un air sain non pollué.
10 - Le Tourisme
En l’an 2000, nous avons accueilli + de 5 millions de
touristes. Ce chiffre représente 2,4 % des flux vers la Méditerranée 213
millions et 18 % vers l’Afrique (26,9 millions).
La Tunisie occupe la 7ème place derrière la France,
l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Turquie et l’Egypte. Le Tourisme est l’un des
principaux secteurs exportateurs de la Tunisie avec les 2 milliards de dollars
aux termes de recettes soit 18 % des exploitations et 56 % à la
couverture du déficit commercial. Le tourisme a crée plus de 79.000 emplois
direct et 324.000 emplois indirects. Les emplois directs se concentrent dans
régions de Nabeul Hammamet (24 %), Djerba(22 %) Sousse 21 %. Notre
pays est apprécié pour son tourisme balnéaire. Actuellement la Tunisie essaie
de lancer le tourisme Saharien, le tourisme culturel et le tourisme d’affaires.
L’activité Touristique s’exerce principalement sur le littoral Tunisien et
engendre les problèmes suivants :
Occupation des sols au
détriment de l’Agriculture, consommation en eau relativement élevée en 1999, le
tourisme a consommé 17 millions de m3. La consommation journalière du touriste
est de 430 l/j. Soit 9 fois la moyenne Nationale.
Pollution atmosphérique
due à l’intensification du trafic aérien et terrestre.
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11- L’énergie
La diminution des ressources pétrolières à partir de
1994, a provoqué un déficit énergétique. La mise en place d’une nouvelle
politique en matière de recherche pétrolière et gazière, la maîtrise de
l’énergie et l’émergence de l’énergie renouvelable ont permis d’atteindre un
équilibre précaire. Le gaz naturel provenant du droit de passage gazoduc -
Algéro- Italien et les nouveaux gisements de gaz est utilisé pour la production
de l’électricité.
La consommation d’électricité a atteint 5700 M WH en
1994 et le taux d’électrification 97 % ; La STEG est appelée à faire
face à la demande croissante de l’électricité (production, transport,
distribution) mais doit minimiser l’impact sur l’environnement. Le secteur de
l’énergie est responsable de la pollution atmosphérique (émission de brutes de
gaz à effet de serre, du CO2 et du CM4).
Les rejets dans l’eau de matières toxiques dues à
l’énergie sont de l’ordre de 3000 tonnes. Certains programmes ont été mis en
place afin d’améliorer la qualité de l’air et la réduction des émissions de gaz
à effet de serre dues à l’énergie, mais les résultats restent limités.
12- Conclusion
La dégradation rapide de nos écosystèmes par un
développement industriel anarchique qui ne cherche que le profit et se souci
peut de l’impact de ces activités sur l’environnement et ce au niveau
planétaire, la surexploitation de nos ressources naturelles qui risquent de
compromettre l’avenir des générations futurs et la qualité de la vie ;
nous interpelle afin d’unir toutes les forces vives, pour arrêter ces fléaux
qui nous menacent tous les jours et la prise de conscience est encore faible.
Avec les dernières inondations catastrophiques et tous
les évènements dus au dérèglement climatique de part le monde, il s’avère que
tous les problèmes soulevés par le mouvement écologique mondial sont justifiées
et demandent des solutions immédiates et en profondeur. Ces solutions doivent
émaner d’une concertation à l’échelle mondiale, régionale et locale.
Les dernières catastrophes nationales, ont mis en
exergue le manque d’anticipation, d’organisation et de coordination qui reste à
prévaloir. Les solutions que nous demandons, sont préventives et non curatives.
Elles doivent durer et dans le temps et dans l’espace.
Le mouvement écologique tunisien, qui se préoccupe du
bien être de tous les citoyens, sans exclusive, tout en respectant le droit et
la constitution de notre pays, va œuvrer avec toutes les autres composantes de
la Société Civile, comme une force de propositions et d’actions concertées pour
apporter des solutions à tous les problèmes écologiques pour une économie juste
et durable.
En concertation avec le mouvement écologique mondial,
et en valorisant les résultats de la recherche scientifique sur l’état de la
dégradation des ressources naturelles et de la qualité de la vie par tous les
facteurs de pollution, nous devons lutter au quotidien, pour sauvegarder notre
planète de méfaits de l’industrie énergétivore à visage hideux qui génère des
profits immenses pour une minorité et cause des misères incalculables pour la
majorité de la planète.
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